Guilhem Bousquet, médaillé For the People’s Health
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Guilhem Bousquet a reçu la médaille « For the People’s Health » par le Ministère de la Santé au Vietnam pour avoir contribué à l’amélioration de la santé de ce pays. Il est chercheur à l’université, professeur de médecine et cancérologue à l’université Sorbonne Paris Nord au sein de l'unité 942 INSERM. Ses échanges avec le Vietnam ont notamment contribués à l’amélioration de la santé du pays. L’hôpital National K du cancer ou Bênh Viên K est le plus gros hôpital du cancer du Viêt Nam, et leur collaboration a largement contribué au développement de la recherche clinique et translationnelle depuis 10 ans.
Ces échanges se traduisent par un transfert de connaissances et surtout de technologies au sein de l’Hôpital K, avec notamment l’ouverture en 2018 d’un premier Centre de Recherche Translationnelle contre le Cancer dirigée par mon premier élève le Dr Dao Van Tu, et que je co-dirige pour la partie biologie.
Comment êtes vous devenu chercheur ?
Ma première expérience vraie de recherche s’est faite à l’Institut Curie, pendant une année de césure, alors que je faisais mon internat de cancérologie à Lille. Une expérience mitigée. C’est 2-3 ans plus tard, lorsque j’ai rencontré le Professeur Anne Janin à l’Institut Universitaire d’Hématologie à l’hôpital Saint-Louis, que j’ai pris goût pour une activité de recherche translationnelle de laboratoire en parallèle de mes activités cliniques. Anne Janin m’a fait confiance et laissé libre de mettre en œuvre mes idées et développer mes recherches autour de la maladie métastatique, toujours en lien avec mes patients. Quelques 15 années plus tard, Anne Janin m’a transmis l’unité de recherche qu’elle avait créée.
Pouvez-vous nous dire quelques mots sur votre récompense par le Ministère de la Santé au Vietnam ?
J’ai reçu la médaille « For the People’s Health » du Ministère de la Santé au Viet Nam, qui est le prix le plus prestigieux remis par le Ministre de la Santé aux personnes qui ont significativement contribué à l’amélioration de la santé au Viet Nam. Cette remise de prix a lieu à l’occasion du centenaire de l’Institut Curie de Ha Noï, ancêtre de l’actuel Hôpital National K du Cancer.
Quel projet vous a valu cette nomination ?
Cette récompense est le fruit d’une collaboration que j’ai développé depuis 10 ans avec l’Hôpital K et l’Université de Médecine de Ha Noï. Elle a débuté avec la direction de la Thèse de Sciences en co-tutelle internationale de Dao Van Tu autour d’un programme sur la maladie métastatique cérébrale.
Depuis, nous avons accueilli 8 médecins vietnamiens dont 3 Thèses de Sciences en co-tutelle internationale avec le soutien financier régulier des Relations Internationales de l’APHP, de l’Ambassade de France à Ha Noï (Bourses d’Excellence), des Relations Internationales de l’université Sorbonne Paris Nord.
Ces échanges se traduisent par un transfert de connaissances et surtout de technologies au sein de l’Hôpital K, avec notamment l’ouverture en 2018 d’un premier Centre de Recherche Translationnelle contre le Cancer dirigée par mon premier élève le Dr Dao Van Tu, et que je co-dirige pour la partie biologie.
Qu’est-ce qui vous motive dans votre travail ?
La double valence avec d’un côté m’occuper des malades, et de l’autre essayer de faire une recherche d’excellence pour in fine améliorer la prise en charge de ces mêmes malades. J’ai en outre un grand plaisir à transmettre aux plus jeunes, ce qu’illustre ma collaboration avec le Viet Nam puisque tous mes étudiants contribuent à améliorer la recherche au sein de l’Hôpital K et poursuivre des carrières hospitalo-universitaires brillantes.